Buenos Aires, en 1982, à la fin de la guerre des Malouines.
Le « dangereux communiste » Diego de la Vega, traqué par le capitaine Marquez et le sergent Garcia, se réfugie dans le cabaret miteux de Carmen, qui, entourée d’un orchestre minable, tente d’assurer avec sa fille Pilar la survie de son commerce malgré le couvre-feu. Suspectées d’être des femmes de petite vertu et opposantes au régime, Carmen et Pilar vont devoir choisir leur camp : courir le risque de cacher un opposant au régime ou le livrer au capitaine !
Une intrigue farfelue ponctuée de chansons et retournements de situations.
À partir de 12 ans – Durée : 1h25
DISTRIBUTION
Mise en scène : Giorgio Carpintieri
Carmen, patronne du cabaret : Giorgio Carpintieri
Pilar, fille de Carmen : Aude Carpintieri
Diego de la Vega, résistant à la dictature militaire : François Tantot
La sergente Soledad Garcia : Julie Sénégas
Le capitaine Ruben Marquez : Michel Vall
Guitare : Giacomo Anastasi, Basse : Pascal Bonnet, Accordéon : Pauline Koutnouyan
Coordination musicale : Giacomo Anastasi, Création lumière : Frank Demaret, Décors : Giorgio Carpintieri, Boris Bellec, Costumes : Milena Tusa
L’INTENTION
Carmen est-elle vraiment la mère de Pilar ? Pilar aime-t-elle les hommes ? Les femmes ? Les deux ? Diego de la Vega résiste-t-il à la dictature par les armes ou par la séduction ? Qui est cet homme étrange, mi-Zorro, mi-Che Guevara ?
Trois personnages énigmatiques, intrigants, séduisants… auxquels viennent se rajouter deux policiers « contre nature » : la « sergente » Soledad Garcia, droite dans ses bottes et tendre séductrice sans son uniforme ; le capitaine Ruben Marquez, fin limier, subtil Sherlock Holmes à la chasse des terroristes communistes ou anarchistes. Mais les chasse-t-il vraiment… ? La réponse nous viendra de Carmen : mensonge, mensonge, tout est mensonge !!!
J’ai voulu articuler autour de ces personnages à la double (voir triple) personnalité, les actions et les réactions des humains prisonniers du mensonge envers les autres et envers eux-mêmes.
Une comédie avec musique hilarante, au style fin et grinçant, qui nous ravit dès le début en nous transportant dans un milieu où le mensonge, la tricherie, le travestissement, ne sont plus des fautes, mais des clés de survie pour traverser les horreurs de la dictature et résister à son mensonge macabre.
Comme dans les mises en scène précédentes, je souhaite créer des situations dans lesquelles l’absurdité est protagoniste. Les musiques accompagneront le jeu, tout comme les musiciens dialogueront avec les comédiens ; leurs improvisations, les silences, les ruptures et les accélérations soudaines rythmeront cette pièce à rebondissements.
Mon but principal sera la création d’une ambiance festive et magique, où le spectateur sera considéré comme un sujet actif et non comme un observateur passif.
Giorgio Carpintieri
L’AUTEUR
Michel Heim est né à Paris en 1945. Il débute au théâtre dans la compagnie Les Caramels Fous. Comédien et chanteur, il écrit, pour la célèbre troupe de gays militants, une dizaine de spectacles musicaux cocasses et débridés, dont Les Dindes galantes, qui obtient un Molière du Théâtre Privé, en 2006.
Auteur d’une vingtaine de comédies pastiches, pseudo-littéraires ou historiques, il excelle en virtuose du détournement, poussant l’art du stéréotype pour en révéler les dessous plus complexes, plus humains.
En 2012, Michel Heim écrit pour la Compagnie Soleluna, Besame Macho, qui rencontre le succès la même année en Avignon.
Composée en exclusivité pour la Compagnie Soleluna, Le Maître et le Chanteur est sa première comédie tragique.
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